Purifier l’air de ma maison ? Mon nouveau challenge 2020 !

J’ai récemment lu un article passionnant de Rodolphe Bacquet, rédacteur en chef du mensuel ALTERNATIF BIEN-ETRE (que je vous recommande). Il y partage son secret pour purifier l’air de la maison même et surtout en hiver, quand la météo ne nous permet pas de laisser nos fenêtres ouvertes.

Il n’est de secret pour personne aujourd’hui que l’air de nos intérieurs est tout aussi pollué voire plus par des polluants présents dans nos cuisines, moquettes et tapis, produits d’entretien, vêtements, murs, sols etc

Bien aérer son logement est évidemment une solution.
Mais comment faire en hiver quand il fait si froid ?

Rodolphe Bacquet partage ce qu’il a mis en place et expérimenter pour purifier sa maison en continu et durablement, à savoir la bioépuration : ce principe utilise le pouvoir nettoyant des plantes dépolluantes.

Extrait de son article du 19 novembre 2019

Éliminer les 6 polluants de votre logement

La bioépuration a été utilisée par la NASA pour réduire la pollution qui s’accumule pendant des années dans les satellites et les stations orbitales.[2]

Les plantes dépolluantes suppriment les composés organiques volatiles qui se dégagent :

  • Des colles de tapisserie, des moquettes et des tapis. C’est le cas du formaldéhyde, le plus toxique et cancérigène de tous. Il jouerait un rôle dans le développement de maladies dégénératives, irrite les voies respiratoires et cause des sensations de brûlure et de nausées ;
  • De la peinture et des vêtements. C’est le cas du trichloréthylène. Il serait associé à certains cancers et à la maladie de Parkinson
  • Des plastiques et de la fumée de cigarettes, comme le benzène, le toluène et le xylène. Le benzène contribue aux développements de leucémie.
  • Des nettoyants, comme l’ammoniac qui affecte les voies respiratoires et peut entraîner des troubles neurologiques.

Les plantes transforment les poisons en eau !

Les plantes dépolluantes absorbent les polluants de l’air de 3 manières différentes :

  • Par les stomates : ces petits orifices permettent les échanges de la plante avec son environnement ;
  • Par dépôt : la surface de la plante absorbe les polluants qui s’y déposent ;
  • Par le microbiome de la plante, qui « digère les polluants ».

Selon lui, les trois choses importantes à connaître pour maximiser la capacité de « nettoyage » de chaque plante sont :

  1. Plus la surface de contact de la plante avec l’air est importante, plus la quantité de polluants traités sera grande. Le mieux est donc de choisir des plantes avec des larges feuilles et de larges racines.
  2. Les plantes les plus foncées sont plus actives et plus efficaces lorsque la lumière est intense. Donc, il convient de les placer dans les endroits les plus lumineux.
  3. A chaque polluant correspond une plante bien spéciale. Certaines absorbent mieux le benzène… d’autres sont très efficaces contre le formaldéhyde etc

En suivant ces trois principes, Rodolphe BACQUET propose sa « stratégie d’épuration » avec ses plantes coup de cœur comme il les appelle :

Une fleur de Lune dans le salon

La fleur de Lune (Spathiphyllum wallisii) pour son efficacité incroyable : elle est capable d’éliminer la plupart des polluants cités plus haut. Et elle combat aussi la moisissure ! A placer au salon sans soleil direct mais avec beaucoup de lumière.

 


Une langue de belle-mère dans la cuisine

La langue de belle-mère (Sanseveria trifasciata) est particulièrement efficace contre les polluants qui proviennent des plastiques (benzène…), plus souvent présents dans la cuisine. C’est une plante qui assainit aussi les fumées de tabac (Photo à Copyright Floramedia)


Une plante araignée pour la chambre

De son nom savant Chlorophytum comosum, elle est terriblement efficace contre le formaldéhyde, plus présent dans les chambres (tapis, moquette…).

Elle ne demande pas de travail d’entretien. A placer à l’endroit le plus lumineux de la chambre, près de la fenêtre. Vous vaporisez 1 fois par semaine ses feuilles pour lui apporter un peu d’humidité.

 

Dernier conseil : privilégier des plantes de grande taille, car leur capacité de dépollution sera maximale. Il faut compter quelques euros supplémentaires mais ça reste raisonnable.

Alors, je ne sais pas vous, mais moi, c’est décidé, j’investis cette année dans les plantes !

Eve (Paris)

Source : Alternatif bien-être (site d’information sur la santé au naturel)