J’ai choisi un regard positif sur le ménage. Je parle aujourd’hui de propreté et de respect !

Il y a quelques jours, au hasard de mes pérégrinations sur le net, je suis tombée sur un drôle d’article listant toutes les différentes appellations données à la « femme de ménage ». Curieuse et surprise de voir un tel sujet traité dans un long article, j’ai entrepris de le lire. Faut dire que le ménage est un sujet qui me tient à cœur, il est au cœur même d’une activité professionnelle que je développe avec passion depuis quelques années et à travers laquelle je participe à redorer le blason de la notion de nettoyage / ménage, trop perçue et vécue, à mon sens, de façon péjorative, voire même, souvent dégradante.

En parcourant l’article, je découvre avec encore plus d’étonnement qu’il existe une trentaine de synonymes désignant cette activité professionnelle non pas vieille comme le monde mais presque quand même. Vous allez voir que les mots, même s’ils semblent neutres, cachent toujours une même vision négative de cette fonction.

Mais avant, petit retour étymologique… savez-vous que le mot ménage vient de latin « manerer » signifiant « demeurer, séjourner » ? Jusque-là rien de dégradant… Mais, depuis la sédentarisation de l’être humain, la présence de « domestiques » au sein des « ménages » (également synonyme de familles), notamment les plus aisés, est de mise.
La noblesse et la bourgeoisie engageaient des servantes et des valets pour assurer les travaux ménagers (nettoyage, ménage, mais aussi cuisine, lavage du linge, etc). Ces personnels vivaient au sein même de la demeure, et souvent, étaient considérés comme des membres de la famille, puisqu’ils s’occupaient également des enfants, parfois même allant jusqu’à les élever.
La révolution industrielle a par la suite fait évoluer les choses : les femmes de ménages couramment appelées « bonnes » ou « domestiques » étaient logées à part, dans de petites chambres indépendantes, souvent sans confort, de l’espace de vie de la famille pour laquelle elles travaillaient. D’ailleurs, l’expression existe toujours et désigne, comme à Paris par exemple, ces minuscules « chambres » situées sous les toits, qu’on atteint en montant jusqu’à 7 ou 8 étages bien sûr, sans ascenseur, sans aucune commodité.

De nos jours, chez les particuliers, ce sont toujours les familles les plus aisées mais également les personnes âgées qui peuvent s’offrir les services d’un « personnel de service », « personnel de maison », « employé(e) de maison », « aide à domicile » ou « aide-ménagère ». L’état participe, par des subventions et des exonérations fiscales et sociales, à l’embauche de ce personnel professionnel. Les entreprises, les collectivités, les hôpitaux … bref tous les espaces accueillant du public et devant assurer une propreté et une hygiène irréprochables font aussi appel soit en externalisant le service soit en embauchant en interne, à des « techniciens ou techniciennes de surfaces », à des « agents d’entretien », « agent(e) de ménage » … ou dans le secteur du tourisme à des « gouvernantes » et « femmes de chambre » !

Mais la femme de ménage, c’est aussi vous, moi… au sein de notre propre foyer ! Etes-vous plutôt « fée du logis » (ah ! enfin une expression complimentant sur la qualité de travail), « femme au foyer » (femme qui ne travaille pas en extérieur mais s’occupe de toute l’intendance de la maison sans percevoir de salaire) ou « maîtresse de maison », celle qui dirige plutôt les tâches à faire ?

Mr Clean / Mr Propre - 1958
Mr Clean / Mr Propre – né en 1958 aux USA

Longtemps principalement féminine, cette activité accueille aujourd’hui également de plus en plus d’hommes. Le premier homme de ménage célèbre n’est-il pas Mr Propre (Mr Clean né en 1958 aux USA par l’audace d’une agence de publicité) ? Qui se souvient encore de ce héros du ménage au tee-shirt ultra blanc, de beaux muscles, une boucle d’oreille et son sympathique sourire ?! Une image bien plus flatteuse que celles couramment véhiculées sur les femmes de ménage.

Ce rapide tour d’horizon montre que l’aura de ce métier, de cette fonction, même si les appellations diffèrent, est toujours emprunte, selon moi, d’une odeur peu flatteuse, d’une ambiance quelque peu nauséabonde… Quand on parle de ménage, c’est un comble, non ?

Pourtant, si je regarde objectivement la finalité et le sens de ce métier, c’est bien d’apporter propreté, hygiène et même sécurité au niveau de la santé (car avons-nous oublié que le manque d’hygiène d’autrefois apportaient maladies et morts prématurées ?)… Alors, n’est-ce pas là l’un des métiers les plus nobles ?

Eh bien moi, c’est la vision que j’ai décidé d’adopter.
Une vision positive, dynamique et innovante.

J’ai même décidé de porter cette vision en faisant connaître une solution de nettoyage géniale, qui m’a réconciliée avec le ménage (pour être franche que je détestais) – le nettoyage à la vapeur sèche Vapodil…

La culture Vapodil ne parle jamais en négatif du ménage ou du nettoyage. Bien au contraire ! Elle parle de propreté, d’ergonomie, de respect de ceux qui l’utilisent comme de ceux qui bénéficient des bienfaits de son apport, mais elle parle aussi de respect de la planète de par son caractère écologique.

Eh oui, la propreté, c’est d’abord le respect de soi, de l’autre, des autres… Qui n’a jamais entendu parler de la réputation de villes salles à l’image de Marseille ou de Paris ? Qui n’a jamais été confronté à des toilettes sales dans des espaces publics ou même chez des personnes chez lesquelles nous étions invités ?

La notion de propreté est un point clé du bien vivre ensemble, une des nombreuses règles de civilité qui nous permet de cohabiter en harmonie en société, l’avons-nous oublié ?!

Eh bien moi pas ! Grâce à la vision positive et valorisante incarnée par la culture Vapodil, j’ai changé mon regard sur le ménage… Maintenant, j’aime à participer à changer le regard des autres, en parlant de propreté et de respect, en montrant une autre façon d’aborder cette tâche primordiale de notre quotidien.

Interpellé(e)?

Échangeons ensemble  !

Carole Bordes (Ile de La Réunion)
contact@vapodil.re