En ce temps de confinement, j’avais envie de partager cette réflexion… suite au visionnage du film culte « La Vache et le Prisonnier », que vous connaissez j’imagine ! Tiré d’une histoire vraie, ce film de 1959 réalisé par Henri Verneuil raconte l’histoire de Charles Bailly (admirablement incarné par un Fernandel comme toujours irrésistible), un Français, prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Charles décide de s’évader de la ferme où il est employé, en s’aidant d’une vache, du joli nom de Marguerite, avec laquelle il traverse le pays « incognito ». Durant son périple, il parle à sa compagne de voyage. Et un matin, en faisant sa toilette, il dit à Marguerite, comme pour se justifier de prendre le temps de se laver, « la propreté, c’est la liberté ».
Comme ces mots ont raisonné en moi ! L’actualité nous confine chez nous, nous enjoignant à appliquer des gestes barrières ô combien salutaires, tout comme les quelques commerces courageusement ouverts qui se doivent de procéder à des centaines de désinfections partout et à longueur de journée. Le fait de rester chez soi nous encourage à ranger, nettoyer et surtout, pour certains, nous fait prendre conscience que laver les poignées de porte, de fenêtres, les rampes, etc. n’a jamais été aussi important.
Sans tomber dans l’excès, réalisons combien nous pourrions déjà faire barrière aux épidémies auxquelles nous devons faire face chaque année, comme la grippe par exemple, en appliquant des réflexes d’hygiène. Et surtout, quelles habitudes à prendre chez soi en terme de nettoyage quand un membre de la famille est malade.
Je ne regrette pas aujourd’hui d’avoir une maison saine grâce au nettoyeur à la vapeur sèche, une méthode que j’ai découverte et que j’ai adoptée sans réserve, car, outre ses propriétés exceptionnelles de nettoyage facile, écologique, économique, elle agit comme désinfectant puissant naturel.
Pour les autres, je n’ose imaginer l’excès de produits désinfectants et anti-bactériens qu’ils utilisent en ce moment dans leur environnement. C’est probablement une autre bombe à retardement dont ils n’ont pas conscience. Certes, d’un côté, ils gagnent un sauf-conduit vital vis-à-vis d’une épidémie dévastatrice mais de l’autre, aggravent leur exposition aux produits chimiques.
Je n’ai pas de vache, en revanche, quand je regarde mon appareil vapeur, je ne peux désormais m’empêcher de sourire et de lui dire : « La propreté, c’est la liberté ».
La liberté, c’est aussi de m’accorder le temps des loisirs en famille, d’écrire ou de téléphoner à mes proches et surtout de prendre des temps rien que pour moi, un vrai luxe que nous méritons, non ?!
Carole B. (Ile de la Réunion)