Ce n’est que récemment que j’ai pris la mesure de ce fléau que sont les punaises de lit. Bien qu’on en entende parler régulièrement, on pense que ça n’arrive qu’aux autres ; on croit naïvement que si on est une fée du logis, ces petites bêtes ne pourront pas s’en prendre à notre intérieur. Grave erreur !
Ma fille est partie en colonie de vacances. Lorsqu’elle est rentrée de son séjour itinérant en auberge de jeunesse, elle a malencontreusement ramené dans ses bagages de petits hôtes indésirables. Comme nous ne nous en sommes pas aperçu de suite, ces bestioles avaient déjà bien proliféré et ce fut un véritable parcours du combattant que nous avons mis en place pour en venir à bout.
Tout d’abord identifier notre ennemi pour connaître ses points faibles.
Ce sont de petits insectes de forme ovale, de couleur brune et sans ailes qui, à l’âge adulte, mesurent environ 7 millimètres de long, soit environ la taille d’un pépin de pomme. La présence de ces insectes n’est pas liée à un manque de propreté. N’importe qui peut voir son domicile infesté. En France, les punaises de lit ont refait leur apparition depuis quelques années et se développent actuellement de 200 à 300% par an. La longévité de ces insectes varie de 4 mois à un an et une femelle peut pondre de 200 à 500 œufs selon sa source de nourriture humaine et la température de sa cachette.
Les punaises de lit se nourrissent presque exclusivement de sang humain. Elles agissent principalement la nuit. Elles sont attirées par le gaz carbonique et la chaleur dégagée par le corps humain. C’est pourquoi on trouve surtout les punaises dans les chambres à coucher (en particulier dans les matelas, les sommiers et les cadres de lit). Elles vivent aussi dans d’autres endroits sombres et calmes (canapés de salon, fissures des murs et du plancher, arrière des tableaux, rideaux), où elles se cachent pendant la journée. Elles peuvent même vivre dans la machine à laver le linge si elles y ont été apportées par du linge contaminé et si le lavage est toujours effectué à l’eau tiède.
Là c’est la douche froide. Je me sens tellement seule et démunie face à ces milliers de petites bêtes…
Il faut trouver des alliés pour pourvoir combattre efficacement. Comme c’est un problème de santé publique, je me tourne vers ma caisse d’assurance maladie :
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/punaises-lit/mesures-prendre-cas-consulter
Leur site indique un protocole détaillé pour empêcher la diffusion de ces nuisibles, en particulier le nettoyage à la vapeur à 120°C. En effet un jet de vapeur à 120°C est une arme redoutable contre les punaises de lit qui, bien qu’attirées par la chaleur du corps humain, ne supportent pas les hautes températures.
J’ai donc gagné cette bataille avec VAPODIL, qui diffuse de la vapeur à 120°C !
Et pour être bien certaine que l’ennemi ne remettra plus les pieds chez moi, les bagages sont régulièrement passés au jet de vapeur à 120° lorsque nous rentrons de vacances.
Béatrice - Strasbourg